TOPOS - guide olivier

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LES CASCADES DE GLACE DE LA VALLEE DE PEISEY-NANCROIX
 
Je mets gracieusement à la disposition des glaciairistes ce topo des cascades de glace de la vallée de Peisey-Nancroix. Les informations qu'il contient ont été collectées auprès de quelques uns des grimpeurs et ouvreurs de ces cascades. Si d'autres grimpeurs ou ouvreurs estiment utile de me livrer de nouvelles données ou de corriger celles dont je dispose, en particulier sur les éventuelles premières ascensions, qu'ils ne se privent pas : je suis preneur !
Certains seront peut être surpris par le niveau d'engagement proposé, en particulier pour les cascades de la face sud. Plusieurs explications à cela : ces cascades prennent le soleil plusieurs heures par jour et l'alternance grand froid la nuit grosse chaleur la journée les fragilise ; les pentes qui dominent le secteur sont au soleil toute la journée et certaines cascades sont fréquemment balayées par des coulées (grand bleu, n°15...) ; plusieurs de ces cascades présentent des structures hautes (150 à 200m) et raides, sans grosse terrasse pour les stabiliser (pétale douce, n°15, le bon la brute et le truand, n°18, et rentrez vivants, rentrez contents).
Ces cascades sont pour la plupart restées très sauvages (pourvu  que ça dure !) : seules quelques'unes d'entres elles sont équipées partiellement de relais sur pitons et/ou plaquettes (drap de soie, grand  bleu, le mône, Nancroix, pointe de flèche). Prévoyez toujours de redescendre sur lunules.
Le site est habité par un couple de gypaëtes barbus, qui s'y reproduit régulièrement. Certains secteurs peuvent être momentanément inaccessibles. Respectez ces interdictions, faute de quoi l'ensemble du  secteur pourrait un jour être interdit.
Bonne grimpe à tous.

Nom
Accès
Hauteur
Cotation
1er parcours connu
Remarques
SECTEUR NANCROIX
Cascade de l'aiguille rousseDepuis Plan Peisey par la chapelle des Vernettes en 1 heure et quart.80 mètresIV/5
P.ArpinTrès rarement en conditions. Située en face ouest de l'aiguille rousse à 1900m.
Cascades de nancroixAu bord de la route juste avant le village de Nancroix25 m maxi
II/4

Celle de gauche est la plus intéressante mais pas formée tous les ans
SECTEUR FACE NORD DE BELLECOTE
           
Le Mône
40 minutes depuis le parking du foyer de ski de fond (bout de la route).  Située rive droite du goulet de sortie de la face nord de Bellecôte.
7longueurs
II/4

Peu de dangers objectifs sauf par très fort risque d'avalanche. La grande classique du secteur. 1600m.
L'Aliet
2 heures depuis le parking. Après le refuge de Rosuel à l'aplomb du  sommet de l'Aliet.
60 mètres
III/4 à 5+
Y. Astier en 1989
A éviter par risque d'avalanche marqué. Cette cascade est souvent la première formée et la dernière à tomber (en avril). 2000m.
SECTEUR FACE SUD AVAL : LE GRAND BLEU
n°1 La jambe de belle-maman
1 heure depuis le parking.
140 mètresV/6/M
O.Oudard et S.Rutard le 13/01/06
Première longueur de n°2 puis traversée rocheuse en 3+ pourrie et dure à  protéger, puis cigare de 30 m très soutenu. Pas reprise en 2006.
n°2 Drap de soie ou le voile de la mariée (ruisseau des loyes)
1 heure depuis le parking.
180 mètres
IV/5
P Arpin
Très belle. Très classique depuis 2006.
n°3 Les voyageurs de l'au-delà
1 heure depuis le parking.
250 mètres
IV/5+
A Bergel et Y astier
Free standing à surveiller ! Régulièrement parcourue.
n°4
1 heure depuis le parking.

VI/6
déjà faite !
Juste à gauche du grand bleu. Particulièrement fragile
n°5 Le grand bleu

1 heure depuis le parking.
200 mètresV/4 à 5
Y Astier en 1989
Très  dangeureuse au soleil : les coulées passent dedans et le dernier ressaut  de gauche s'effondre facilement. La plus parcourue de la face sud.
SECTEUR FACE SUD  : LES SETIVES
n°6 Les bêtes qui s'ignorent
A éviter pour cause de nidification du Gypaète.
200 mètres
V/5/5+
Y.Astier
1ère cascade encaissée après le grand bleu. Pas souvent formée. 2 ressauts.
n°7 Cascade des sétives
A éviter pour cause de nidification du Gypaète.
300 mètres
IV/5

2ème cascade  après le grand bleu : 2 départs possibles : une longueur en goulotte  puis une pente de neige vers la droite ou directement à l'aplomb de la  gorge (rarement formé jusqu'en bas)
N°8
A éviter pour cause de nidification du Gypaète.
40 mètres
IV/5+

Juste à droite du 2ème départ de la précédente. Pas souvent formée.
N°9 Sassoulka Alexia
A éviter pour cause de nidification du Gypaète.
40 mètresIV/5+
Y. Astier
Juste à côté de la précédente. Pas souvent formée.
n°10 Cascade de la gorge 1
1 heure trois quarts depuis le parking.
70 mètres
IV/5/5+
Y.Astier
Mal abritée du soleil
n°11 Cascade de la gorge 2
1 heure trois quarts depuis le parking.
70 mètres
IV/5
Y.Astier
Bien abritée du soleil
SECTEUR FACE SUD AMONT : LE BON LA BRUTE ET LE TRUAND
n°12 Cascade de la prise d'eau
1 heure trois quarts depuis le parking.
100 mètres
V/5+
Y.Astier
Répérable à la prise d'eau en béton en plein milieu de la cascade. Rarement bien formée. Au soleil très tôt.
N°13 Pétale douce
1 heure trois quarts depuis le parking.
150 mètres
V/6S. Paris et O.Oudard le 9/02/2010
Grande ambiance avec des pétales géants à la verticale le jour de l'ouverture. Très rarement formée.
n°14
1 heure trois quarts depuis le parking.
150 mètres


Jamais vue grimpable : sans doute jamais réalisée.
n°15
2 heures depuis le parking
200 mètres
V/5 à 6S. Rutard et O. Oudard le 15/01/2006 ?? (peu probable)
Plusieurs lignes possibles. Grosse ambiance. Rappels sur lunules commodes et bien protégés (60m)
n°16 Le blond, la brute et le truand (nant pudret)
2 heures depuis le parking
200 mètres
V/6
S Rutard, O Oudard et C Grand le 17/01/2002
Rarement formée. Une première longueur sur un plaquage peu sûr. Peut être la plus belle cascade de Peisey ! refaite en 2009.
N°17 Nant putors



Très gros volume : jamais formée ! Jamais réalisée ! Elle s'effondre tout le temps !
n°18
2 heures depuis le parking
170 mètres
V/4+ à 5+

Cascade large : plusieurs itinéraires possibles. Attaque souvent mal formée. Relativement classique.
N°19 Le fer de lance
2 heures depuis le parking
150 mètres
IV/4+ à 5+
Boivin,  Falcoz, Marcotti
La plus sûre et la plus régulièrement formée de toutes les cascades de la face sud : un must ! Et la plus classique du secteur.
n°20 Rentrez vivants, rentrez contents !
2 heures depuis le parking
120 mètres
VI/6 à 6+
S Rutard et O Oudard le 10/01/2002
Très rarement formée jusqu'en bas : la cascade trop lourde s'effondre souvent avant de toucher. 2 ou 3 parcours en 2002.
Falaise de Crêt Bettex
La falaise de Crêt Bettex est située dans le vallon des Chapieux, au nord de Bourg St Maurice. Elle est due au travail de deux guides de Tarentaise, Stéphane Rutard et Olivier Oudard. C'est une falaise calcaire plutôt difficile avec quelques voies "d'échauffement" en 6 et une majorité de voies entre 7a et 8a+. Les voies sont relativement hautes (entre 20 et 30m) et toutes présentent des profils déversants. On peut y grimper tant qu'il n'y a pas de neige ; il peut y faire très chaud et c'est plutôt une falaise d'automne et de journées froides. Malgré un nombre de voies restreint (22) c'est un site d'intérêt car les voies sont à la fois très techniques, très variées et très difficiles à lire : ce n'est pas l'endroit idéal pour enchaîner les voies "à vue" mais plutôt pour venir travailler des projets. Le premier contact peut être difficile ; il faut savoir persévérer pour profiter pleinement de la falaise. Il est possible de passer s'échauffer à la falaise du Pont St Antoine avant de monter à Crêt Bettex (30min de trajet entre les deux pieds de falaise). La falaise présente une particularité : le secteur haut (voies 1 à 5) se grimpe depuis une petite vire, accessible par l'une des deux longueurs en 6a et sur laquelle il faut se vacher et attacher les sacs (on peut s'y tenir à trois assez confortablement). Au dessus, les voies 1, 2 et 3 se déroulent sur un mur parfaitement plan et fortement déversant, criblé de trous plus ou moins crochetants.
La falaise de la Combe de la Neuva
La falaise de la Combe de la Neuva a vu les premières voies équipées au premier secteur dans les années 1990 par certains membres du PGHM de Bourg St Maurice dont Pascal Loszack et Séverin Marchand, puis elle était retombée dans l'oubli pendant une bonne quinzaine d'années. L'équipement a ensuite repris à l'initiative de plusieurs personnes dont Pascal Loszack, Stéphane Rutard et Dominique Maillot. Le deuxième secteur va se développer un peu plus tard (2007) sous l'impulsion de Olivier Oudard. A noter que Pascal Loszack et le PGHM ont ouvert 3 ou 4 voies de l'autre côté du vallon en face sud.
C'est la falaise idéale par temps très chaud (le soleil arrive vers 14h en été) mais on peut y grimper au printemps et à l'automne tant qu'il ne fait pas vraiment froid.
On y trouve du calcaire très abrasif de très bonne qualité, gouttes d'eau et conglomérat de type poudingue. les voies sont souvent longues (entre 30 et 40m) dans des murs verticaux à légèrement déversants. Cordes de 80m et près de 20 dégaines sont ici indispensables.
La fréquentation y est généralement faible sauf les WE très chaud en été. Le secteur 2 est, lui, toujours très calme.
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PILIER DELPHIN BLANC / AIGUILLE DU SAINT ESPRIT

Le pilier Delphin Blanc est situé sur la face sud de l'aiguille du Saint Esprit, un contrefort du Mont Pourri. Accessible en 2 petite heures depuis le refuge du même nom. Cette voie ouverte en 1970 par Robert Blanc, Bernard Kintzelé et Claude Bardet, a été rééquipée en 2003 par Thomas Rocques, Pierre Gabotto et R.Berrat. Cela reste une vraie voie montagne en terrain d'aventure où les chaussons seront les bienvenus. Le rocher est globalement  bon à très bon dans la voie. L'accès à la première longueur peut être assez compliqué lorsqu'il n'y a plus de neige. La jonction entre le sommet du pilier et l'arête demande vraiment des précautions, le terrain devenant vraiment instable. L'ambiance est magnifique tout le long de la voie puisque l'on grimpe au dessus du glacier du Geay.



 
 
Pilier Delphin Blanc, Aiguille du Saint Esprit
Corde de 50m, jeu de 8 à 10 friends, 5 dégaines. Crampons piolet en début de saison. (névé à l’attaque et dans la descente). Voie non équipée pour descente en rappel.
Du sommet de la moraine du glacier du Geay rejoindre en traversée le pied du glacier par de la neige ou du pierrier très instable (glacier noir). Quelques mètres avant le glacier gagner une grosse vire pleine de graviers qui surmonte une barre rocheuse toujours mouillée (compliqué lorsqu’il n’y a plus de neige). Suivre cette vire en ascendance vers la gauche en direction du grand couloir issu du sommet de l’Aiguille du St Esprit. Attaque à quelques mètres du couloir. une plaquette avec vielle corde. Vire très pratique pour s’équiper à droit du départ.

L1 40m, V+ : Dalle vers la gauche (2 points) puis une fissure dièdre de gauche à droite (2 points). R1 sur deux points.

L2 25m, V+ puis IV : Partir franchement à droite sur la vire (10m) pour trouver deux points dans une dalle en ascendance vers la droite. Monter tout droit jusqu’à la vire ou continuer à droite jusqu’à un 3ième point. Le R2 est sur la vire à droite.

L3 Suivre la vire jusqu’au bout sur 70m (grosse terrasse en bordure du couloir)

L4 50m, IV puis V+ : Remonter la dalle facile au dessus de la terrasse jusqu’à un petit pas avec un point, puis en ascendance à gauche passer un deuxième pas difficile à protéger pour prendre pied sur une dalle avec une plaquette. Toujours en ascendance à gauche rejoindre un dièdre (pas de protection possible) et le remonter jusqu’au R4 (un dernier pas à droite) (piton plus plaquette).

L5 30m, IV puis III : Partir en traversée ascendante à gauche pour rejoindre une fissure courte que l’on suit jusqu’à une zone de gradins. En haut des gradins le R5 est caché derrière un très gros bloc.

L6 45m, 6a puis V+ : Droit au dessus du relai, une plaquette puis une fissure mènent à une vire ; R6’ sur friends ou becquet (relai conseillé). Dans le mur qui suit, monter 10m en direction d’un système d’écailles peu engageantes, une plaquette à ce niveau. Partir à gauche pour passer sous une zone surplombante (un piton), traversée à l’horizontale vers la gauche puis redescendre dans un dièdre pour trouver le R6 à gauche du dièdre sur un pilier plein gaz (R6 très malcommode, tirage impressionnant si on arrive directement de R5) Il est conseillé de faire relai intermédiaire sur la vire à mi-longueur (R6’).

Variante L7 35m, V+ : Départ de R6’ (sinon longueur de  60m!),  au niveau du piton, monter en traversée à droite pour contourner le surplomb et remonter toute la dalle qui suit en ascendance à gauche (assez engagé) jusqu’à une large vire. À l’extrême gauche de la vire on retrouve une plaquette : R7’.
A partir de là les relais équipés peuvent être évités pour relayer sur des vires plus confortables (blocs pratiques) La suite est décrite de cette façon.

L8 45m IV puis V : à partir de R6 remonter la rampe vers la gauche puis une autre vers la droite encombrée de blocs instable jusqu’à la plaquette de R7’. Monter droit au dessus sur le fil par des grosses fissures, un crochet à gauche pour récupérer une fissure dièdre évidente (une plaquette puis 2 plaquette de relais), poursuivre jusqu’à une vire à droite, R8’ sur un bloc.

L9 45m V+ puis V : Droit au dessus du relais rejoindre une vire puis par une fissure athlétique puis du terrain facile dépasser un relai (piton plus plaquette plus vielle cordelette) malcommode. Continuer droit au dessus sur 10m jusqu’à une nouvelle vire . R9’ sur un bloc.

L10 35m V+ : ne pas partir à gauche vers la grosse rampe et une plaquette excentrée mais rejoindre droit au dessus du relais une première fine fissure puis une deuxième plus à gauche. Droit au dessus surmonter un court dévers à grosses prises (plaquette dans la dalle au dessus) puis rejoindre un petit collu à droite pour faire R10’ sur un becquet. Fin des difficultés

La suite prend environ 45 minutes à une heure pour rejoindre le sommet de l’aiguille du St Esprit. De R10’ monter 30m puis contourner la pointe par la droite et redescendre derrière sur 10m dans de la terre ocre ou de la neige jusqu’au premier couloir à main gauche. Remonter ce couloir (terrain peu raide plein de cailloutis) sur environ 50m puis contourner une barre verticale de 5m de hauteur par la droite et  rejoindre un col à gauche. A partir de là, en traversée ascendante à droite sur des vires gagner l’arête sommitale (20minutes de  terrain plus ou moins abominable mais toujours très facile). Suivre l’arête jusqu’au sommet puis descendre (environ 1h) en direction du Grand Col (chemin dans un pierrier puis sur le fil de l’éperon quand ça devient raide)

                Olivier Oudard  
 
MINUIT DANS LES BOURDIGAS/TD+/6b+ max et 6a obligatoire.  

 
Tous les passages durs sont équipés et toutes les parties faciles sont à équiper soi même. En 2021 un important éboulement à détruit la presque totalité de L3 et bien salit les L1 et début de L2. L3 a été rééquipée par une variante à droite en octobre 2021.
Ouverture en 1998 par C.Bernard et O.Oudard
Matériel : une douzaine de dégaines et une petite dizaine de friends variés. corde à double pour les rappels, même s'il est possible de sortir dans les pentes au dessus de la voie et de rentrer à pied (pas conseillé!)
 
Accès : Suivre la route de Bourg st Maurice aux Chapieux sur environ 5 km. Se garer dans la courbe 150m avant les maisons des Glinettes (1170m). Monter les pentes d’herbe raides vers la droite en direction du lit pierreux d’un torrent. Le suivre presque jusqu’en haut (altitude 1400m) et trouver à droite une vague sente horizontale avec un arbre abattu couché en travers. La suivre à travers la barre rocheuse sur 50m pour rejoindre les prés sous la voie. En ascendance vers la droite sur 100m rejoindre le départ de la voie au dessus d’une zone avec quelques arbres et les traces d’un important éboulement récent (en 2021). La voie démarre 10 m à droite d’un gros dièdre déversant délité (plaquette)

 
L1 6a 35m (dièdre vers la droite) : remonter la dalle à droite du dièdre puis passer un surplomb et poursuivre en suivant le dièdre jusqu’en haut. Relai à gauche à la sortie sur une terrasse qui a été pulvérisée par l’effondrement de la L3, mais devrait se nettoyer avec le temps.

 
L2 6b 40m (dalle vers la gauche, surplomb, dièdre) : en ascendance gauche vers le surplomb qui barre la longueur. Le franchir (plaquettes) puis remonter le dièdre qui suit jusqu’au relai.

 
L3 6b 45m (dièdre, traversée à droite, éperon, vire vers la gauche, longue dalle gauche) : monter 4m tout droit puis une franche traversée vers la droite mène à un angle que l’on remonte sur son flanc gauche jusqu’à une vire aérienne (3 plaquettes). Suivre cette vire à gauche sur  3 m (plaquette) puis en ascendance gauche rejoindre la base d’un dièdre 20m plus haut.  

 
L4 6b 30m  (dièdre raide, dalle) : remonter le dièdre (2 plaquettes) puis légèrement à gauche puis droit au dessus sur 20 m. Relais sur une petite vire à droite d’un gros bloc triangulaire coincé.

 
L5 6b+ 35m (dévers, dièdre) : franchir le gros bloc puis en légère ascendance droite (plaquettes) rejoindre la base d’un dièdre terminé par un petit surplomb que l’on remonte jusqu’à une vire très confortable.  

 
L6 6a+ 30m (dalle, éperon raide) : départ 4m à gauche du relais puis vers la droite rejoindre le fil de l’éperon que l’on remonte jusqu’à la sortie. Remonter la pente d’herbe vers la gauche sur 10m. Relais sur un gros bloc.

 
Descente en rappels dans la voie.

 
Voie nécessitant une bonne habitude du terrain d’aventure et de la pose des friends.

Olivier Oudard
TRAVERSEE DE L'ALIET
Le rocher n'est pas terrible, les difficultées assez peu homogènes, l'accès et le retour bien caillouteux... et pourtant la course est magnifique ! car c'est beau, c'est parfois aérien, c'est varié, c'est une assez longue immersion et c'est très peu fréquenté à par par les bouquetins. Attention tout de même à la longueur : il faut être bien au niveau, aussi bien physiquement qu'en maniement de corde, et à l'aise dans le terrain qui bouge!

Matériel : un brin de 50m, 7/8 dégaines, éventuellement quelques friends et les chaussons pour le grand gendarme
Quelques photos
 
Traversée de l’Aliet, vallée de Peisey

 
A partir du refuge d’entre le lac, remonter le vallon de plan Richard par une sente de moins en moins marquée. Au niveau des lacs de Plan Richard, en profiter pour observer le pan incliné  entre deux barres rocheuses qu’il faudra suivre à l’horizontale depuis le Mont Blanc de Peisey pour revenir dans le vallon.
Au col de l’Aliet, partir à l’est (à droite du fil de l’arête, sente) en direction du sommet par des gradins couvert de cailloux, jusqu’au pied de la première zone plus raide et plus compacte (premières plaquettes), située 30m à droite du fil de l’arête, environ 100m au dessus du col.  
Montée à la pointe de l’Aliet. 1h30 à 2h30
Tirer plusieurs longueurs équipées qui ramènent sur le fil de l’arête (5 puis 4, puis 3). Le terrain devient plat, contourner par l’est une zone plus raide et redescendre quelques mètres (3+) jusqu’à une première brèche, puis une seconde. Traverser à l’horizontale une vingtaine de mètres pour rejoindre un dièdre équipé que l’on remonte (4+ ; relai sur l’arête à la sortie). Revenir au sommet par quelques mètres à plat.
Traversée de l’arête au grand gendarme. 1h à 1h 30
Poursuivre sur le fil de l’arête qui s’incurve vers le sud pendant une bonne centaine de mètres et contourner un petit gendarme par l’ouest (déversant), puis monter sur le suivant d’où l’on aperçoit le premier relai de rappel en contrebas. Le rejoindre par une descente.à droite du fil de l’arête. En 3 rappels de 25m, côté est, rejoindre le pied du grand gendarme. Le contourner par l’est : ne pas se diriger vers un relai évident placé en hauteur sur le pied du grand gendarme, mais par une vire descendante et caillouteuse mal commode (on croise un relais ayant servi à s’échapper versant est lors d’un précédent rééquipement), puis  remonter vers le pied du grand gendarme versant SE.
Ascension du gendarme (optionnelle). 1h
Une courte longueur (6a+/6b, 15m) mène sur une terrasse confortable où l’on fait relais. La longueur suivante (A0 et 6c)  démarre par une traversée de 4m versant est puis un pas de tire clou de 2m de haut. Suit une fissure verticale de 20m puis une traversée déversante vers la gauche pour rejoindre le relais sur une terrasse confortable. Rejoindre le sommet par une courte longueur facile. Descente en désescalade puis deux rappels.
Fin de la traversée. 1h30 à 2h30
Poursuivre en remontant sur le fil (plaquettes), puis suivre l’arête facile plus de deux cents mètres jusqu’à une bosse large dominant une brèche profonde que l’on descend en 2 rappels de 25m. Le premier relais de rappel se trouve dans une courte cheminée étroite plutôt versant est. Le deuxième est caché 4 mètres sous une grosse terrasse couverte de pierres dans une sorte de cheminée malcommode.
Au pied des rappels poursuivre sur le fil (en contournant très vite un gendarme par l’est). L’arête devient très facile avant d’être interrompue par une barre rocheuse versant SO. Le contournement le plus simple semble être au sommet à gauche par un petit couloir pierreux versant SO. Dès le pied du couloir longer la paroi main gauche pour revenir à l’arête au niveau d’une brèche ; à ce niveau la solution la plus rapide est de basculer versant NE sur une vire improbable qui mène facilement pendant plusieurs centaines de mètres jusqu’au mont Blanc de Peisey.
Descente vers le lac de plan Richard et le sentier. 1h à 1h30
Basculer NE dans la descente, nettement plus commode qu’il n’y paraît ! Rapidement, suivre plein est plus ou moins en contrebas de l’arête jusqu’à l’altitude 2650. Contourner le mont Blanc de Peisey vers l’ouest par une très large vire inclinée en restant le plus haut possible sous les pentes très raides qui dominent. Une sente de bouquetins relativement commode court à niveau sous les rochers sur plusieurs centaines de mètres et ramène vers une zone de dalles raides. Une étroite vire miraculeuse permet de traverser ces dalles. Un pierrier ramène au chemin.
Olivier OUDARD
Rue des Bronziers / Chef-lieu
73210 PEISEY-NANCROIX
+33 (0)6.22.52.00.34
Siret : 440 985 794 000 13
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